Certainement le plus bel évènement de ces cinq dernières années : 15 à 20 nœuds tous les jours, températures clémentes, soleil radieux, eaux chaudes, enfin et surtout, 14 manches courues. Manche après manche, j’ai pu vivre les joies de la compétition d’autant plus intensément que je n’ai pas eu le moindre problème mécanique, logistique ou autres. Notons seulement des départs gênés le premier jour à cause de l’oubli de ma montre, ce qui pour un Suisse, ne manque pas de piquant.
Bien sûr, cet enchaînement exceptionnel de 3 à 4 manches par jour demandait aussi d’aller chercher en soi des ressources physiques et mentales nouvelles. Heureusement, le bateau était prêt, le timing de mise à l’eau était bon, les choix de voile et de foil toujours adaptés alors qu’ils étaient parfois complexes, de bonnes occupations du plan d’eau, des engagements agressifs aux passages des bouées, des courants forts finalement toujours domptés….